Les marins baptisent les bateaux avant de prendre la mer.
Les montagnards édifient un cairn au passage du col.
Les pèlerins ôtent leurs chaussures ou leur chapeau.
Nous frappons à la porte de notre voisin avant d’entrer chez lui.
Un rituel n’est ni un folklore ni une pratique magique. C’est un geste conscient qui souligne le caractère sacré ou symbolique d’une rencontre, une traversée, une action, la marque par un temps d’arrêt et de respect. Dans la vie quotidienne, il suspend la frénésie et élève le geste machinal au rang d’une intention consciente.
Les rituels que je propose, en coopération avec la Nature, sont essentiellement des célébrations d’une transition de Vie. Il m’arrive plus exceptionnellement de conduire un rituel au service d’une âme défunte.
Transitions de Vie
Les rites de passage, parce qu’ils marquent les transitions importantes dans l’existence, permettent de relier la personne à la collectivité, qui devient témoin et soutien des moments de transformation et de vulnérabilité. D’autres rituels marquent la cyclicité de la vie, par exemple les événements anniversaires ou le retour des saisons.
Ritualiser un seuil permet de s’y arrêter et de lui conférer une importance. Plus un rituel est simple et intuitif, plus il est juste. Il inclut des détails essentiels. S’incliner. Se saluer d’un regard ou un geste. Allumer une bougie. Eteindre son smartphone. Le rituel gagne en puissance lorsqu’il nous fait vibrer, en faisant appel à nos sens et nos émotions. Chanter. Fumiger. Danser.
Je propose des rites de passage en trialogue, avec la personne/groupe qui me le demande et avec la Nature.
Passages d’âme
L’âme est cette étincelle sacrée de vie qui anime notre incarnation de notre premier à notre dernier souffle. Dans toutes les cultures et à toutes les époques, il a existé des traditions spirituelles prenant soin du destin de cette âme et de ses moments de passage, à la naissance ainsi qu’à la mort. Entre autre, certains rituels sont destinés à réparer les passages qui se sont faits dans la souffrance : naissances avortées (enfants non-nés) ou morts traumatiques. Dans le premier cas, il s’agit de permettre à l’âme de terminer son contrat d’incarnation; dans le second cas, de passer de la Mort à la Lumière.
J’ai eu la grâce d’être initiée à conduire certains de ces rituels, et peux les accomplir à la demande d’un proche concerné. Ce sont des gestes rares et gratuits, destinés à l’âme, sans intention thérapeutique envers les vivants. Ils sont explicités sur cette page distincte.