Françoise Bacq
Notre modèle de société craque de partout : climat, écosystèmes, ressources naturelles, santé, migrations, valeurs. Le paradigme de la toute-puissance humaine enfin se fissure. J’ai l’intime conviction que nous ne nous en sortirons plus avec des expédients fonctionnels.
C’est d’une transformation spirituelle dont nous avons besoin. Pour traverser les mutations en cours, il nous faut changer de niveau de conscience. Retrouver le sens du Sacré et nouer une relation d’amitié et de respect avec le Vivant, humain et non-humain.
Comme ecopsychologue et analyste jungienne, je me recentre sur l’accompagnement des mutations eco-psycho-spirituelles. Mon intention est de prendre soin de l’émergence d’une société intégrative de l’Humain, la Nature et le Sacré.
La vie épanouie, la nôtre et celle de la Terre, passe par nos retrouvailles.
Renouer avec le parasympathique.
Renouer avec notre âme sauvage.
Renouer avec le monde vivant.
Célébrer la vie.
Retrouver la joie.

Atmavictu ?

Ce mot, qui n’appartient à aucune langue, est venu à Carl Gustav JUNG alors qu’il sculptait les images qui l’habitaient, pour mieux en saisir le sens.
À l’âge de 10 ans, il tailla une première fois, en bois, cette figure humaine inconnue. À 45 ans, il la reproduit, en pierre, et la plaça dans son jardin.
Ce n’est que beaucoup plus tard, à la fin de sa vie, que le sens de ce rituel répété s’éclaircit.
C’est à ce moment-là que l’inconscient m’en suggéra le nom, appelant cette figure Atmavictu, souffle de vie… l’impulsion créatrice.