Vous avez déjà dénoué les gros nœuds traumatiques de votre vie personnelle. Vous vous lassez d’être témoins passifs de ce vieux monde qui tarde à se renouveler. Vous cherchez comment être plus engagés et plus confiants dans ces temps bouleversés. Inévitablement, vous êtes aussi habités de doutes, d’interrogations, et de peurs…

L’accompagnement que je vous propose, en cercles ou en individuel, est de vous réapprendre — les enfants font cela naturellement — à écouter vos alliés naturels que sont vos rêves, la nature et votre corps ;  à vous remettre à l’écoute de votre Âme et de l’Âme du monde. Je vous offre d’être pour vous un soutien, un témoin et un cadre de protection dans les traversées sombres. Le chemin de chacun est solitaire, mais c’est ensemble que nous avançons vers un Monde réenchanté.

Écouter les appels de son Âme permet de retrouver son être authentique
Relâcher sa volonté de tout comprendre, tout contrôler. Se laisser traverser par ses émotions. Aligner ses actions sur son cœur, ses intuitions. Retrouver sa créativité, sa joie d’enfant.

Écouter les appels de l’Âme du Monde permet de remettre de la poésie dans la Vie
Dialoguer avec la Nature. Renouer avec la curiosité, l’émerveillement. Réveiller sa fibre suprasensible. S’ouvrir à l’Autre, l’inconnu, l’étranger.

C’est alors que se manifestent les actions les plus justes, à la fois les plus appropriées à nous-même et au monde, et les plus propices à rétablir l’harmonie.
Allégorie ou réalité, l’histoire du faiseur de pluie — rapportée comme vécue à CG JUNG par Richard Wilhelm, sinologue et premier traducteur du Yi King — illustre cet alignement entre l’harmonie intérieure et l’harmonie de l’environnement :

« Il y eut une grande sécheresse dans la ville où Richard Wilhelm séjournait ; pendant des mois, il ne tomba pas une goutte de pluie et la situation devint catastrophique. Les catholiques firent des processions, les protestants firent des prières, les chinois brûlèrent des bâtons d’encens et tirèrent des coups de fusil pour effrayer les démons de la sécheresse. Finalement, les chinois se dirent : « Demandons au faiseur de pluie », et l’on fit chercher celui-ci dans l’une des provinces. C’était un vieil homme émacié. Il dit que la seule chose qu’il souhaitait était qu’on mette à disposition une petite maison tranquille, et il s’y enferma pendant trois jours. Le quatrième jour, des nuages s’amoncelèrent, et il se produisit une forte chute de neige, à une époque de l’année où aucune neige n’était prévisible, et en quantité inhabituelle. Tant de rumeurs circulèrent au sujet de cet extraordinaire faiseur de pluie que Richard Wilhelm alla voir le vieux chinois et, en vrai européen, voulu comprendre :
— Ils vous appellent le faiseur de pluie, pouvez-vous me dire comment vous avez produit de la neige ?
— Je n’ai pas fait la neige, je n’en suis pas responsable.
— Mais qu’avez-vous fait durant les trois jours ?
— Oh, cela, je puis vous l’expliquer. C’est simple. Je viens d’un pays où les choses sont ce qu’elles doivent être. Ici les choses ne sont pas dans l’ordre ; elles ne sont pas comme elles devraient être d’après l’ordre céleste, aussi le pays tout entier est-il hors du Tao. Je n’étais pas non plus dans l’ordre naturel des choses, parce que j’étais dans un pays qui n’était pas dans l’ordre. Aussi la seule chose que j’avais à faire était d’attendre trois jours jusqu’à ce que je me retrouve en Tao, et alors, naturellement, le Tao fit la neige. »