Travail de psychopompe :
de la Mort à la Lumière

De nombreuses traditions spirituelles témoignent de ce que l’Âme d’une personne en fin de vie, plongée dans un coma prolongé, ou déjà décédée peut errer à proximité du monde des humains sans réussir à le quitter définitivement et à monter dans la Lumière et la Paix. L’incapacité peut être due à des circonstances traumatiques (suicide, accident, mort violente, etc) ou à un travail inachevé avec les humains. Aller vers la Lumière reste le choix de l’Âme. Les multiples récits de personnes ayant connu une Expérience de Mort Imminente témoignent de ce choix de revenir.

Dans la tradition chamanique, le travail de psychopompe, effectué à la demande d’un proche, consiste en un rituel permettant à une Âme restée dans l’Entre-deux de dénouer ses derniers liens terrestres afin de passer dans la Lumière — ou, dans le cas d’un coma, de choisir de revenir. Il se fait en état d’ouverture élargie au Monde Sacré, et avec l’aide des Esprits Guides : ce sont les Esprits qui font le travail d’intercession et de guide, l’humain officiant comme psychopompe n’étant que la courroie de transmission avec le monde d’ici. Les proche du défunt ne sont pas impliqués activement dans le rituel.

Le travail de psychopompe est un acte d’Amour au service des Âmes.

Rituel de réparation
pour les enfants non-nés

Ce rituel a été reçu en 2000 par une femme, prénommée Françoise, dans le cadre de sa recherche de guérison spirituelle et de quête du sens de sa mort et donc de sa vie, au terme d’une existence consacrée à aider les femmes à avorter. Elle a été accompagnée dans ce travail par le Centre Takiwasi en Haute-Amazonie péruvienne qui offre, depuis trente ans, un cadre thérapeutique psychospirituel doublement inspiré de la médecine traditionnelle amazonienne et de la tradition chrétienne. 

Les enfants non-nés sont des enfants qui ne sont pas venus à la naissance, du fait d’un avortement, d’une fausse-couche ou d’un décès intra-utéro.

D’un point de vie spirituel, un enfant non-né est un enfant dont l’âme n’a pas pu s’incarner,  c’est-à-dire venir à la lumière terrestre et  être reconnue dans son unicité. À défaut, elle survit sans pouvoir franchir l’étape de la mort et poursuivre son chemin de remontée vers la Lumière. Le rituel permet à l’âme de cet enfant de naître, être reconnu et nommé, puis rendu à la terre. C’est un rituel permettant à l’âme de vivre symboliquement ces étapes essentielles de naissance et de mort, et non un Sacrement, comme le serait un baptême. C’est pourquoi il est accessible à toute personne, quelle que soit sa foi.

Le rituel est un rituel de réparation pour l’âme de l’enfant non-né, qui lui offre symboliquemenrt les étapes spirituelles d’incarnation qui lui ont manqué (venue sur terre, d’accueil et de retour à la terre).

Il est également un rituel de réparation pour les parents, en ce que la non-naissance exprime une blessure de leur pouvoir de transmission  de vie. Les traces de cette blessure, qui peut être transgénérationnelle, se manifestent souvent dans des troubles psychosomatiques (stérilité, état dépressif, perte d’estime de soi, perturbations des relations affectives et sexuelles, etc) qui peuvent s’atténuer à la suite de ce rituel de réparation.

Le rituel se réalise à la demande du parent concerné, et si possible des deux parents. Dans le cas d’un traumatisme transgénérationnel, il se fait à la demande du descendant concerné. Enfin, il peut être réalisé à la demande de toute personne dans une intention collective, par exemple pour tous les enfants non-nés dans le monde.

Les proches du l’enfant non-né sont impliqués activement dans le rituel. Son efficacité dépend de leur authenticité, leur investissement et leur intention d’amour. Ce n’est en aucun cas un rituel « magique ».