Du tohu-bohu à l’Amour
2024 aura été un grand cru dans mes rencontres avec le chaos. Lorsqu’à l’automne 2023 j’aspirais à « faire du vide pour refaire du plein », j’avais à l’esprit la vacuité du Tao, qui désigne la promesse d’un plein, comme un vase vide peut être fleuri. Or, c’est le vide-néant qui s’est présenté à moi au cours de cette première année en terre celte, en ondes de choc successives. Au déracinement du familier, dont je n’avais pas pris la mesure, s’est ajoutée une cascade de défaillances domestiques, jusqu’à ce qu’à ce que le chauffage rende l’âme à l’entrée de l’hiver. [...]